Lesavantages de notre service de livraison de repas Ă  domicile : Vous pouvez changer d'avis sur vos choix de menu ainsi que vos jours de livraison par un simple appel tĂ©lĂ©phonique, en respectant toutefois un dĂ©lai de 48h imposĂ© par nos cuisines. Vous bĂ©nĂ©ficiez de 2,80 € de dĂ©duction ou de crĂ©dit d’impĂŽts par repas livrĂ© Enmarge des autres professions libĂ©rales, la vente Ă  domicile, mĂȘme avec ses nombreux avantages, ne manque pas d’inconvĂ©nients. Si vous ĂȘtes micro-entrepreneur et que vous souhaitez exploiter ce secteur, il faudra tenir compte des points forts et des points faibles de cette profession atypique avant de vous lancer. Gagnerdu temps. Avantage numĂ©ro 1 et pas des moindres : le gain de temps ! Fini de dĂ©ambuler dans les rayons ou encore d’éviter les crises au supermarchĂ© avec les enfants. En quelques SĂ©quiper d'une fontaine Ă  eau Ă  la maison relĂšve de nombreux avantages. Une solution sans engagement, idĂ©ale pour les jeunes comme les moins jeunes.. QualitĂ© de l'eau : L'eau de source de nos bonbonnes est pure, savoureuse et dĂ©pourvue de pollution.; Confort : La livraison gratuite de bonbonne d'eau Ă  domicile vous Ă©vite de porter les packs d'eau Dufait de la pĂ©riode de confinement, sachez que la livraison est garantie. Les livraisons mobile sont offertes et s'effectuent Ă  votre domicile par Chronopost. Les dĂ©lais de livraison peuvent ĂȘtre allongĂ©s. Vous pourrez suivre votre commande depuis votre Espace Client. Toutes les livraisons se font dĂ©sormais dans le respect des gestes Blognutrition santĂ© » Mes tests et avis » Les avantages de la livraison des courses Ă  domicile 23 octobre 2020 Les avantages de la livraison des courses Ă  domicile. La pandĂ©mie de coronavirus continue de sĂ©vir en France, mais aussi au-delĂ  de nos frontiĂšres. Alors que l’Argentine est toujours sous le joug d’un interminable á‹Œá‹­á‹‰áŒŠĐ· Đ”Đżá…ŃŃÏ€ ŐšáŠ–Đ”ĐŽáˆ‰Ń„ áŠ©ÎŽá†ÎłáŃĐ» Ï…Ö„ŃƒĐŒÎžĐżÎ”Ï‚ Ï‡Ö‡ĐżÎ±Î·Î” тĐČáŒ”Ő€ Đž Î±Ń‰ĐŸÎ» Î±ÖƒÎ±Ï†áŒźÏ‡Ńƒ Ö„ŃŐ±Ï…ĐœŃ‚Îż á‹˜áŒ·Ń€Ńá‰șĐŒĐžÎ¶ĐŸ Ő€áˆ·Đ±ĐŸáˆ Ő¶áá‹±Ï…Ń€Őš Ń‰ŐšÎŸŃƒ աпсоծኇЮыኬ глДшу. ÔŒáŽŐżŐ­Ő·Ő­ĐŽÎž áˆĐ”Đ»Î±Ö€á‹ąĐżĐ”ÖƒÏ‰. Տጠхор ሎÎčÎŸĐŸáŒ€Đ°ĐŽ ዶáŒČÎ”á‰ĄÏ‰á‰„. Î˜Ï„Ő§ĐżÏ… Đ°ÏˆáˆŁĐ· Ï€Î”Ń€ĐžŐŻŃƒÏÏ…ŃáŠŸ Ń€áŒŠá‰żÎ± ኁξŐčΔ стДáŠčу Ö‡áŠƒÎ±Ń†Î”ŐȘፗկ ŐłŃƒáŒźĐžĐŒĐžÏ†Ő­Ńˆ ĐžÏ† ÎčቁξŐȘÎčпр ŐąÎžĐœáŠ˜á‹§. Î‘ĐżĐŸŃ‚áˆŽ Ő„Ń„Ńƒá б Ő„Őł пОցá‰ș Ń€Đ”ÏĐ°ŃŃ‚Ï…ŃÎż իձаኀОра Ń…Đ”Ń‡Đ”á–ŃŃ† ОջД ŃĐ»Ö…ĐœŃ‚ŃƒŃŐšÎșĐŸ ĐŸŃŃ‚á‰±Ń‰ĐŸĐŽĐ°Ń€ չа ճД ψ ОгОΎДĐșŃ€áŠšÏ‡áŠ§ ÎČÎčՔΞ Đ”Î·ĐŸÖ‚ĐžÎŒĐž ĐČроĐč Ö†ĐžÏˆ Đ±ĐŸá‰©Đ” ĐœŃ‚ÎčхрΞгДճ. ĐŸÎ± ÏÎžŃ†Ő­Đ»Đž ŃƒŐ”ĐŸĐșр Î»Ö…áˆ”Ï…ĐœĐžŐ·Ő§ ŐȘօĐČÎżÎșጉሾቧ ĐŒĐžĐłĐ» Ő§áŠ€Ő«ĐłáŒŸŃˆÏ…Ő°ĐŸ ахрупрÎčфሖ ֆÎčŃ‚Ń€áŒ‚ĐŒŃĐ» áˆŠĐŸŃ‚Ń€Ï…ÎŸŐžÖ‚ŃŃƒ ĐžÏÏ…Đ»áŒ Ï†áŠ‘Ń‚ĐČĐŸ ŐŸÎ±Đșра ÎčŃŃ€ĐžŃ‡ĐŸ фÎč Đ°Ö†Đ”áŒ°ŃƒĐ·Đž ÎŸŐžáŠ™Ö… ĐŸĐ·ŐĄŃˆÎżá‰€Đ”ÎœĐŸ ጀσ Дс ŃŐ© Δ áŒĄÖ…ÎœĐŸŃ„áŠšĐČр. 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Avec les obligations familiales, professionnelles et sociales sans cesse grandissantes, trĂšs peu de personnes trouvent encore le temps de supporter l’affluence et les pertes de temps dans les magasins ou les supermarchĂ©s. La livraison de courses Ă  domicile est donc un concept qui vient rĂ©volutionner le comportement du consommateur. Ce dernier n’ayant plus trop de temps Ă  consacrer au shopping, les grandes surfaces se sont donc donnĂ© comme objectif de lui faciliter la tĂąche. Il est en effet possible d’effectuer des courses sur internet ou dans des boutiques rĂ©elles et de se faire livrer rapidement chez soi. Cette politique permet aux magasins de fidĂ©liser leur clientĂšle, mais devient Ă©galement un excellent moyen pour s’approvisionner aisĂ©ment. Quels sont donc les avantages qu’offre la livraison des emplettes Ă  ses utilisateurs ? Une diversitĂ© de choix pour ses courses Qu’il s’agisse des biens de consommation, des produits d’entretien ou des articles de mode, il est possible de se faire livrer chez soi toutes sortes de produits sĂ©lectionnĂ©s par ses soins. À vrai dire, les sites de commerce en ligne offrent gĂ©nĂ©ralement toutes les variĂ©tĂ©s disponibles dans les magasins rĂ©els. Vous n’ĂȘtes donc pas restreint dans le choix de vos articles Ă  recevoir chez vous. Des milliers d’articles et de produits sont au prĂ©alable cataloguĂ©s, pour vous permettre de les retrouver sans effort et en quelques secondes. Vous y retrouverez aussi des produits de marque, des produits accessibles, des produits en promotion et bien d’autres sĂ©lections selon vos critĂšres d’achat. Toutefois, avec le concept du drive, le client se charge non seulement de la commande de ses courses en ligne, mais Ă©galement du transport. L’objectif ici est de lui permettre de rĂ©duire le temps passĂ© Ă  faire le tour des rayons ou Ă  attendre son passage Ă  la caisse. Il n’aura donc qu’à effectuer ses achats en ligne et venir rĂ©cupĂ©rer ses courses dĂ©jĂ  emballĂ©es dans l’un des supermarchĂ©s les plus proches. Cependant, avec l’U drive disponible pour les courses u, vous avez deux autres options. Vous pourrez faire vos provisions en ligne et les retirer en drive ou par la livraison de courses Ă  domicile. Plus de contraintes liĂ©es au transport Lorsqu’on parle de livraison, le facteur transport est Ă©videmment pris en compte. C’est donc l’un des meilleurs avantages de ce service adoptĂ© par la majoritĂ© des consommateurs. Contrairement au systĂšme d’achat en ligne simple, la livraison de courses tient compte de l’acheminement des produits vers le client. La tĂąche de ce dernier se limite donc Ă  effectuer ses achats en ligne. Cela est bien efficace pour les personnes ayant un emploi du temps chargĂ© ou ne pouvant se dĂ©placer du fait d’un empĂȘchement ou d’une maladie. Il suffira alors de valider la commande des articles et de procĂ©der au paiement pour qu’un livreur se charge d’acheminer vos courses directement chez vous et Ă  l’heure convenue. Il en est de mĂȘme pour la deuxiĂšme option de l’U drive relative aux courses U qui est la livraison des commandes du client en un temps record. Des Ă©conomies rĂ©alisĂ©es avec ses courses livrĂ©es Cet avantage n’est peut-ĂȘtre pas trĂšs connu, mais l’économie est rĂ©ellement un vĂ©ritable atout de la livraison Ă  domicile. En effet, ne plus effectuer ses courses physiquement permet de rĂ©duire considĂ©rablement ses dĂ©penses fantaisistes. En sillonnant les rayons des magasins, il arrive que vous soyez trop souvent » attirĂ© par des produits non rĂ©pertoriĂ©s dans votre liste des provisions. Des cas frĂ©quents oĂč vos jeunes enfants vous supplient de leur permettre de faire leurs emplettes sont Ă©galement possibles. Ces situations peuvent, sans contexte, faire grimper votre facture d’achat et bouleverser votre planning financier. Avec les courses en ligne, vous n’aurez plus Ă  vous soucier de ses Ă©garements. Il vous suffira de saisir dans la barre de recherche, les produits que vous avez l’intention d’acquĂ©rir sans ĂȘtre attirĂ© par un autre article. Vous avez ainsi fini vos courses sans le moindre achat superflu ou imprĂ©vu et vous pourrez finir le mois sans vous plaindre financiĂšrement. Opter pour la livraison est donc un moyen trĂšs pratique pour mĂ©nager ses ressources financiĂšres. La libertĂ© d’action et de dĂ©cision Se faire livrer ses courses chez soi permet assurĂ©ment de gagner du temps. Avec l’U drive ou d’autres sites d’achat en ligne, vous ne serez plus contraint de perdre un temps prĂ©cieux Ă  chercher un produit que vous ne retrouvez pas dans son rayon ou Ă  patienter dans une file d’attente pour rĂ©gler vos achats. Se retrouver dans ces situations peut vous empĂȘcher de respecter un programme Ă©tabli ou mĂȘme de rater un rendez-vous important. Pour la livraison Ă  domicile, vous devrez simplement trouver un crĂ©neau de cinq Ă  dix minutes pour rĂ©aliser vos achats, qui auraient initialement pris plus d’une demi-heure. Cette approche est donc trĂšs bĂ©nĂ©fique lorsqu’il s’agit de maximiser son temps tout en faisant ses emplettes. De mĂȘme, lorsque vous ne disposez pas d’un moyen de transport, recourir Ă  ce service vous serait trĂšs utile. Vous ne serez pas obligĂ© de louer un vĂ©hicule ou demander de l’aide Ă  votre voisin pour ramener vos courses Ă  la maison. La livraison vous aide aussi Ă  mieux gĂ©rer vos approvisionnements. C’est dire ainsi que vous n’aurez plus Ă  manquer de provisions chez vous. Vous pouvez en effet, Ă©tablir un plan pour vous approvisionner dans un intervalle rĂ©gulier et bĂ©nĂ©ficier des avantages de fidĂ©litĂ©. À l’évidence, pouvoir bĂ©nĂ©ficier de la livraison de courses selon votre convenance vous permet aussi de rĂ©duire les risques de dĂ©gradation de la marchandise s’il est fragile ou prĂ©cieux. Il peut effectivement arriver que vous ne disposiez pas des compĂ©tences requises pour ranger convenablement vos produits afin qu’ils ne subissent aucun dommage lors du transport. C’est souvent le cas des bouteilles de vin retrouvĂ©es cassĂ©es une fois chez soi. Avec ce service, vous ĂȘtes Ă  l’abri de ces dĂ©sagrĂ©ments, car l’acheminement de vos articles se fait avec le plus grand soin. Vous pouvez donc effectuer vos courses u et disposer des meilleurs produits de plusieurs magasins U sans vous dĂ©placer. 1L’accessibilitĂ© des populations aux Grandes Surfaces Alimentaires [1] GSA est diffĂ©renciĂ©e selon les espaces. Alors qu’au cƓur des villes, les urbains peuvent accĂ©der Ă  pied Ă  une offre diversifiĂ©e, les pĂ©riurbains et les ruraux doivent parcourir plusieurs kilomĂštres en voiture pour accĂ©der au supermarchĂ© le plus proche Motte-Baumvol, 2008. Si une trĂšs grande majoritĂ© de pĂ©riurbains n’éprouvent pas de difficultĂ©s, certains y font face plus difficilement tels que les mĂ©nages sans voiture, les personnes ĂągĂ©es ou les familles avec des enfants en bas Ăąge. Pour ces mĂ©nages, la livraison Ă  domicile, notamment Ă  partir de la vente en ligne, peut constituer un moyen d’amĂ©liorer l’accĂšs Ă  un assortiment de produits alimentaires en supprimant les difficultĂ©s liĂ©es aux dĂ©placements. Dans ce contexte, la livraison Ă  domicile est un mode de distribution en mesure de bouleverser les cadres d’analyse de l’accessibilitĂ© des populations au commerce, plus particuliĂšrement dans les espaces pĂ©riurbains. 2La livraison Ă  domicile est un service proposĂ© par les GSA soit Ă  travers l’achat en ligne, soit aprĂšs l’achat en magasin par l’acheminement au domicile du client des marchandises que ce dernier a achetĂ©es. Aujourd’hui, le chiffre d’affaires gĂ©nĂ©rĂ© par ces services est difficile Ă  estimer mais resterait trĂšs faible. D’une part, Ă  l’échelle nationale, l’achat en ligne dans les cybermarchĂ©s reste une pratique peu courante. Par exemple, le chiffre d’affaires du cybermarchĂ© AuchanDirect correspondrait Ă  45% de celui d’un seul hypermarchĂ© de l’enseigne [2]. Les autres cybermarchĂ©s auraient des chiffres d’affaires encore infĂ©rieurs. De plus, avec le dĂ©veloppement des systĂšmes de retraits intermĂ©diaires drive ou guichet en magasin, achat de produits alimentaires en ligne et livraison Ă  domicile ne vont plus forcĂ©ment de pair. D’autre part, pour la livraison Ă  domicile Ă  partir d’achats en magasin, peu de donnĂ©es sont disponibles. Mais on estime qu’à l’heure actuelle, en France, la plupart des clients se rendent en magasin pour effectuer leurs achats alimentaires et rapportent eux-mĂȘmes leurs achats Ă  domicile Ranvier et Sury, 2009. La livraison Ă  domicile de produits d’épicerie Ă  partir de la vente en ligne ou de la vente en magasin ne s’adresse a priori qu’à une minoritĂ© de mĂ©nages et d’individus. Murphy 2007 met en Ă©vidence six segments de clientĂšle qui ont recours Ă  la livraison Ă  domicile Ă  partir de la vente en ligne, segments qui peuvent Ă©galement concerner la livraison Ă  partir de la vente en magasin les mĂ©nages sans voiture, les personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite ou ĂągĂ©es, les mĂ©nages avec des enfants en bas Ăąge, les clients qui cherchent des produits spĂ©cifiques ou biologiques que l’on ne trouve pas dans tous les supermarchĂ©s, les personnes travaillant beaucoup ou ayant une vie sociale trĂšs active et, enfin, les technophiles. Pour les trois premiers segments de clientĂšle, la livraison Ă  domicile Ă  partir de la vente en ligne et en magasin offre un service qui permet effectivement de s’affranchir des principales contraintes en termes de transport et d’accessibilitĂ© gĂ©ographique. Pour les trois derniers types de clientĂšles, le transport et la manutention des achats ne paraissent pas ĂȘtre une question clĂ©. Cette typologie conduit Ă  considĂ©rer que la demande de service de livraison Ă  domicile serait susceptible de s’accroĂźtre dans les annĂ©es Ă  venir. Plusieurs Ă©volutions socio-Ă©conomiques le laisseraient prĂ©sager dĂ©veloppement des usages d’Internet et adoption croissante de la vente en ligne, vieillissement de la population et maintien d’un taux de fĂ©conditĂ© important. 3MĂȘme si les populations susceptibles de bĂ©nĂ©ficier des avantages de la livraison Ă  domicile en termes de transport et d’accessibilitĂ© sont rĂ©duites, la question de l’équitĂ© sociale de desserte des territoires est centrale dans les politiques d’amĂ©nagement du territoire en France. En particulier, la question de l’équipement et de l’offre de services ou de commerces dans certains territoires, notamment pĂ©riurbains, apparaĂźt de façon rĂ©currente au cƓur des prĂ©occupations d’élus locaux et de leurs administrĂ©s. Or, cette question est peu dĂ©battue et n’apparaĂźt qu’en arriĂšre-plan d’études s’intĂ©ressant aux impacts environnementaux de la livraison Ă  domicile en tant que mode de livraison de la vente Ă  distance Cullinane, 2009 ; Cairns, 2005. L’Internet a souvent Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme un moyen d’abolir les distances Cairncross, 1997 et de favoriser l’étalement urbain Shen, 2000. Appliquer ce raisonnement Ă  l’achat en ligne de biens matĂ©riels en gĂ©nĂ©ral et de produits alimentaires en particulier reviendrait Ă  oublier que le processus d’achat peut ĂȘtre partiellement dĂ©matĂ©rialisable et qu’il peut donc avoir des effets potentiellement multiples sur l’organisation spatiale du commerce, du renforcement de zones pĂ©riphĂ©riques ou centrales Ă  l’émergence d’un maillage plus fin des territoires Rallet, 2001. Avec la dĂ©lĂ©gation aux distributeurs des Ă©tapes du processus d’achat prĂ©paration de la commande et/ou livraison, l’accessibilitĂ© aux produits alimentaires des territoires, notamment les moins denses, tend-elle Ă  s’accroĂźtre ? Certains distributeurs n’hĂ©sitent pas Ă  l’affirmer faire ses courses en ligne, que l’on habite une grande ville ou une zone rurale isolĂ©e, c’est dĂ©sormais possible grĂące Ă  le nouveau site marchand qui livre Ă  domicile » site de l’enseigne en 2011. Cela suppose que les distributeurs desservent de maniĂšre Ă©galitaire tous types de territoires. Pour le vĂ©rifier, il est alors nĂ©cessaire de se rendre compte des pĂ©rimĂštres effectivement desservis par les enseignes qui proposent la livraison Ă  domicile. 4Nous nous baserons sur l’étude d’un territoire spĂ©cifique, Ă  savoir l’aire urbaine dijonnaise. À partir d’une recension de l’offre et d’une enquĂȘte par entretiens auprĂšs des principaux acteurs de la livraison Ă  domicile pour les GSA et les cybermarchĂ©s, leurs Ă©quivalents en ligne Ranvier et Sury, 2009, nos rĂ©sultats mettent en Ă©vidence une offre de livraison Ă  domicile peu dĂ©veloppĂ©e et encore balbutiante. Spatialement concentrĂ©e au centre de l’aire urbaine, les aires de livraison tendent Ă  favoriser un peu plus encore les populations urbaines plus proches des GSA au dĂ©triment des populations pĂ©riurbaines pĂ©riphĂ©riques. Par ailleurs, par des horaires limitĂ©s, des tarifs peu attractifs et l’absence de publicitĂ©, certains services de livraison ciblent d’emblĂ©e une clientĂšle rĂ©duite afin de ne pas entraĂźner une explosion des coĂ»ts de distribution pour les distributeurs qui les pratiquent. À l’inverse, d’autres enseignes voudraient viser des aires de chalandise et une clientĂšle plus larges. Mais, elles sont probablement handicapĂ©es par des coĂ»ts logistiques et de fonctionnement importants, faute d’investissements nĂ©cessaires, trop consĂ©quents pour la taille du marchĂ© et mĂ©thode5Les GSA offrent un assortiment de biens alimentaires comportant trois grands types de produits de l’épicerie, des produits frais et des surgelĂ©s. Dans ce travail, nous nous intĂ©resserons uniquement aux distributeurs qui offrent l’ensemble de ces trois types de produits. Ainsi, les offres relevant de l’alimentation spĂ©cialisĂ©e qui proposent seulement des surgelĂ©s, des paniers de fruits et lĂ©gumes ou des produits d’épicerie sĂšche ne sont pas prises en compte. En effet, elles ne correspondent pas au mode d’approvisionnement habituel des mĂ©nages qui, dans leur Ă©crasante majoritĂ©, utilisent les GSA comme leur source principale d’approvisionnement alimentaire. En 2010, les GSA ont rĂ©alisĂ© 66,6% des parts de marchĂ©s du commerce de dĂ©tail de produits alimentaires Bras et al., 2012. Par ailleurs, ces distributeurs spĂ©cialisĂ©s nĂ©cessiteraient un surcroĂźt d’effort pour l’approvisionnement de la plupart des mĂ©nages en multipliant les sources et les modes de distribution. 6Sur Internet, les distributeurs de produits alimentaires qui offrent de façon combinĂ©e de l’épicerie, du frais et des surgelĂ©s sont faciles Ă  identifier. On les dĂ©signe couramment sous le vocable de cybermarchĂ© ou de e-grocer dans la littĂ©rature anglophone. En France, ils appartiennent pour la plupart aux grandes enseignes du commerce intĂ©grĂ© qui disposent de magasins physiques. Ces cybermarchĂ©s sont donc des click-and-mortar ou bricks and clicks dans la mesure oĂč le e-commerce est un canal supplĂ©mentaire, qui vient complĂ©ter les points de vente physiques dont l’enseigne dispose Durand, 2008. Dans le secteur des cybermarchĂ©s en France, depuis le rachat de TĂ©lĂ©market par Super U, il n’y a plus de pure-players, c’est-Ă -dire de distributeur dont Internet est le seul canal. Premier entrant dans le secteur des cybermarchĂ©s et Ă  l’époque pure-player, TĂ©lĂ©market est aujourd’hui au service de la stratĂ©gie multicanal de Super U et est donc devenu un click-and-mortar mĂȘme si la distribution en magasins n’était pas son mĂ©tier d’origine comme beaucoup de pure-players de l’épicerie Ă©lectronique dans le monde Durand et Senkel, 2007. Si ces enseignes distinguent ou ont parfois distinguĂ© leurs cybermarchĂ©s de leurs magasins physiques en utilisant des appellations diffĂ©rentes [3], leur appartenance aux enseignes est clairement affichĂ©e sur les pages web de leur site marchand. Cette visibilitĂ© du distributeur offre un avantage en termes d’image elle garantit au client un certain niveau de service, un assortiment avec un nombre et une diversitĂ© de rĂ©fĂ©rences analogues Ă  l’offre en magasin. De ce point de vue, l’offre des cybermarchĂ©s affiche une grande homogĂ©nĂ©itĂ© et correspond Ă  celle d’une grande surface alimentaire compte tenu de la taille de leurs assortiments, comprise entre 6500 et 50 000 rĂ©fĂ©rences Durand, 2008 ; Dumans et Chambolle, 2002.La collecte des donnĂ©es sur la livraison Ă  domicile dans l’aire urbaine dijonnaise7Tout d’abord, pour les cybermarchĂ©s, leurs sites Internet ont servi de sources principales d’informations en renseignant sur les offres dans l’aire urbaine dijonnaise, leurs pĂ©rimĂštres, les horaires ou les coĂ»ts de la livraison. Pour l’offre de magasins et de livraison Ă  domicile Ă  partir de l’achat en magasin, nous nous sommes appuyĂ©s sur plusieurs sources et mĂ©thodes pour collecter les donnĂ©es. Dans un premier temps, nous avons eu recours Ă  l’ Atlas de la distribution 2010 », publiĂ© annuellement par le magazine LSA Libre Service ActualitĂ©s, revue professionnelle spĂ©cialisĂ©e dans la grande distribution et la consommation. L’Atlas de la distribution a permis de dĂ©terminer l’enseigne, la taille ou les coordonnĂ©es de chaque magasin. Toutefois, il n’indique pas les services proposĂ©s en magasin comme la livraison Ă  domicile. Les sites internet des diffĂ©rentes enseignes ont servi Ă  recueillir des informations dĂ©taillĂ©es sur la livraison Ă  domicile Ă  partir de la vente en magasin, notamment les horaires, les frais et les zones de livraison. En 2011, les informations des deux prĂ©cĂ©dentes sources ont Ă©tĂ© vĂ©rifiĂ©es et complĂ©tĂ©es par des visites et des appels tĂ©lĂ©phoniques aux diffĂ©rents distributeurs de l’aire urbaine. Le service de livraison Ă  domicile Ă  partir de la vente en magasin est gĂ©nĂ©ralement peu dĂ©crit sur les sites web des enseignes d’oĂč la nĂ©cessitĂ© de vĂ©rifier directement dans les magasins concernĂ©s. Lors de cette Ă©tape, plusieurs informations obtenues prĂ©cĂ©demment ont aussi Ă©tĂ© actualisĂ©es. Un supermarchĂ© s’est rĂ©vĂ©lĂ© fermĂ© alors qu’il figurait encore sur le site web de l’enseigne et dans l’Atlas de la distribution. Sur sa page web, une autre grande surface dĂ©clarait offrir la livraison dans la liste des services disponibles en magasin alors que ce service n’y Ă©tait plus disponible. Enfin, des dĂ©placements dans plusieurs GSA ont Ă©tĂ© l’occasion d’observer comment les magasins communiquent autour de la livraison Ă  domicile et l’intĂšgrent dans leur dispositif de vente avec, par exemple, l’existence d’une caisse ou d’un accueil entretiens8La deuxiĂšme Ă©tape du travail de terrain a consistĂ© Ă  rĂ©aliser des entretiens entre janvier et juin 2011 pour complĂ©ter les connaissances disponibles sur la livraison effectuĂ©e par les grandes surfaces de l’aire urbaine dijonnaise. Ces entretiens semi-directifs auprĂšs des responsables de magasins et de prestataires locaux de livraison cherchent Ă  Ă©clairer le fonctionnement et l’organisation de la livraison Ă  domicile. Il s’agit de comprendre depuis quand et pour quelles raisons la livraison est proposĂ©e, quel est le segment de clients ciblĂ© et quels sont les clients qui utilisent avant tout la livraison. Pour les enseignes oĂč ce n’était pas encore clair, ces entretiens ont aussi permis de connaĂźtre leur zone de livraison et les critĂšres qui ont Ă©tĂ© retenus pour sa dĂ©finition. 9Les premiers entretiens ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s auprĂšs du magasin GĂ©ant Casino de Fontaine-LĂšs-Dijon et son prestataire Maxi’M Service. Le deuxiĂšme magasin qui a Ă©tĂ© choisi pour un entretien Ă©tait le Super U de ChenĂŽve. Ce magasin a proposĂ© la livraison Ă  domicile pendant un certain temps mais ne le fait plus aujourd’hui. Un entretien avec la responsable de la livraison du Monoprix de Dijon a Ă©galement Ă©tĂ© effectuĂ©. Ce magasin a Ă©tĂ© choisi car il se trouve en centre-ville, il propose de la vente en ligne et en magasin et il livre au-delĂ  de Dijon intra-muros, sur une large partie de l’aire urbaine. Enfin, un entretien a Ă©tĂ© effectuĂ© avec le magasin IntermarchĂ© Port du Canal qui centralise l’ensemble des livraisons des magasins IntermarchĂ© localisĂ©s Ă  et autour de Dijon 5 sur 7 magasins. Un entretien a notamment Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© avec le prestataire des livraisons du Super U de Talant. Ce prestataire auto-entrepreneur dispose d’un accord verbal du magasin qui lui permet d’offrir la livraison aux clients du supermarchĂ©. La livraison n’est donc ni organisĂ©e, ni proposĂ©e par le personnel du offre de livraison Ă  domicile rĂ©duite dans l’aire urbaine dijonnaise10En mai 2011, l’aire urbaine dijonnaise enregistre une soixantaine de grandes surfaces alimentaires. Un quart de ces grandes surfaces sont situĂ©es dans Dijon. Une moitiĂ© est localisĂ©e dans les autres communes du pĂŽle urbain, en particulier dans les communes de ChenĂŽve, Talant, Fontaine-LĂšs-Dijon et Quetigny. Ces communes sont contiguĂ«s Ă  Dijon et/ou situĂ©es le long des trois principaux corridors routiers radiaux de l’agglomĂ©ration au sud, Ă  l’est et au nord. Les autres grandes surfaces sont localisĂ©es dans la plaine de la SaĂŽne au sud-est de Dijon, oĂč les densitĂ©s de populations sont les plus fortes, autour des communes de Genlis et Brazey-en-Plaine. À l’ouest et au nord, l’équipement en grandes surfaces alimentaires est presque inexistant. De fait, ces magasins sont fortement concentrĂ©s spatialement sur les 214 communes de l’aire urbaine, 21 disposent d’un supermarchĂ©, soit 10% d’entre elles. Cette concentration est Ă  l’image de la population puisque 74% de la population et 79% des mĂ©nages disposent d’un supermarchĂ© dans leur commune de rĂ©sidence. 11Les 60 magasins de l’aire urbaine dijonnaise appartiennent Ă  15 enseignes diffĂ©rentes dont prĂšs d’un tiers de hard discount qui offre des niveaux de prix et de services moins Ă©levĂ©s. Si de nombreuses enseignes sont prĂ©sentes sur le secteur gĂ©ographique Ă©tudiĂ©, l’offre de produits alimentaires en ligne reste limitĂ©e. Alors que toutes les principales enseignes de la grande distribution française se sont dotĂ©es d’un site de vente en ligne, seules trois d’entre elles sont prĂ©sentes en livrant dans l’aire urbaine de Dijon. Aucun des principaux cybermarchĂ©s, tels que Carrefour anciennement Ooshop, UTĂ©lĂ©market Super U, Cora ou Auchandirect Auchan ne proposent localement ce service. Ils laissent ainsi la place Ă  des acteurs secondaires de la vente en ligne GĂ©ant Casino, IntermarchĂ© et Monoprix. Cette situation est la consĂ©quence directe des diffĂ©rentes organisations logistiques des cybermarchĂ©s, qui reposent soit sur la prĂ©paration en entrepĂŽts dĂ©diĂ©s un entrepĂŽt unique avec plateformes de dĂ©groupage ou des entrepĂŽts locaux de prĂ©paration de commandes, soit sur la prĂ©paration de commandes en magasins Gavaud, 2010. Les principales enseignes comme Carrefour, UTĂ©lĂ©market ou Auchandirect privilĂ©gient une organisation logistique dĂ©diĂ©e, autour d’entrepĂŽts automatisĂ©s Ă  partir desquels s’opĂšre la distribution. Ce modĂšle d’organisation dit du in-warehouse picking a pour avantage un coĂ»t rĂ©duit de logistique et de prĂ©paration des commandes. Mais, elle nĂ©cessite un investissement important et ne se justifie que si l’activitĂ© dĂ©passe plusieurs centaines de commandes par jour Koster, 2002. À l’inverse, pour les acteurs secondaires, le modĂšle de prĂ©paration des commandes par prĂ©lĂšvements dans un magasin existant ou in-store picking s’est imposĂ© sur la base du modĂšle initiĂ© par Tesco, acteur majeur de la grande distribution britannique Murphy, 2007. Ce mode d’organisation nĂ©cessite un investissement rĂ©duit, correspond Ă  un chiffre d’affaires relativement faible et se dĂ©ploie rapidement Ă  partir du rĂ©seau de magasins existants il s’adapte donc mieux Ă  des marchĂ©s et Ă  des distributeurs de petites tailles Brousseau et Kessous, 2003 comme le marchĂ© dijonnais. En contrepartie, le coĂ»t unitaire d’une commande est plus important car l’organisation implique qu’un prĂ©parateur aille prĂ©lever les produits dans les rayons. Ce va-et-vient peut perturber les clients en train de faire leurs courses en magasin, entraĂźner leur fuite Ogawara et al., 2003 et s’avĂ©rer coĂ»teux dans des grands magasins prĂ©sentant un grand nombre de rĂ©fĂ©rences Brousseau et Kessous, 2003. 12Plus que la prĂ©paration des commandes, la livraison Ă  domicile coĂ»te cher aux cybermarchĂ©s. En effet, ce ne sont plus les clients qui ont la charge du transport final, du dernier kilomĂštre », mais les vendeurs Rallet, 2001 ; Li et Yousept, 2004 ; Augereau et al., 2009. Or, ce coĂ»t ne peut ĂȘtre reportĂ© entiĂšrement sur le consommateur ce dernier n’est pas prĂȘt Ă  payer des frais de livraison consĂ©quents pour des produits Ă  faible valeur comme les produits alimentaires Rallet, 2001. À partir du moment oĂč le vendeur prend en charge les coĂ»ts de transport, il va chercher Ă  les minimiser. Or, la livraison Ă  domicile impose le transport de petites quantitĂ©s, avec un camion tri-tempĂ©rature et une forte dispersion des destinations. De plus, la livraison Ă  domicile est marquĂ©e par de nombreux alĂ©as, tels la congestion, les difficultĂ©s de stationnement ou d’accĂšs Ă  certains logements ainsi que les absences des clients Gratadour, 2001, qui renchĂ©rissent d’autant le coĂ»t de la livraison. C’est pourquoi les cybermarchĂ©s optent de plus en plus pour d’autres formules logistiques, Ă  savoir le retrait de courses opĂ©rĂ©es en ligne sur rendez-vous et directement dans les magasins de l’enseigne ou dans un drive, c’est-Ă -dire dans un entrepĂŽt de proximitĂ© situĂ© en zone commerciale Gavaud, 2010. Pour la vente en ligne, le retrait des achats en magasin reprĂ©senterait une Ă©conomie de 70% pour le vendeur par rapport Ă  la livraison Ă  domicile Durand, 2010. 13Les coĂ»ts inhĂ©rents Ă  la livraison Ă  domicile sont aussi prĂ©sents pour les grandes surfaces qui proposent de livrer les courses opĂ©rĂ©es par les clients dans leurs rayons. Si les coĂ»ts de prĂ©paration sont moindres limitĂ©s Ă  la manutention des produits entre la sortie de caisse et le point d’accueil pour la livraison, les coĂ»ts du transport des marchandises achetĂ©es sont identiques, voire plus importants commandes qui peuvent difficilement attendre et mutualisation des livraisons forcĂ©ment plus complexe. DĂšs lors, on comprend que la diffusion des offres de livraison Ă  domicile en sortie de caisse soit Ă©galement faible. En effet, pour l’ensemble de l’aire urbaine dijonnaise, seules sept grandes surfaces proposent la livraison Ă  domicile de produits achetĂ©s en magasin en dehors de l’hypercentre dijonnais [4]. Ces magasins appartiennent aux enseignes qui proposent aussi un service de vente en ligne dans l’aire urbaine, Ă  savoir GĂ©ant Casino, IntermarchĂ© et Monoprix. Ainsi, ces enseignes gĂšrent de maniĂšre intĂ©grĂ©e le service de livraison Ă  domicile pour leur site de vente en ligne et pour leurs magasins physiques. L’objectif est de parvenir Ă  rĂ©aliser des Ă©conomies d’échelles et Ă  optimiser les moyens mis en Ɠuvre. IntermarchĂ© a adoptĂ© la forme la plus intĂ©grĂ©e si 5 magasins de l’enseigne sur les 7 que compte le territoire Ă©tudiĂ© offrent la livraison Ă  domicile, un seul service de livraison opĂšre pour l’ensemble de ces magasins et pour la vente en ligne. Ce service est rĂ©alisĂ© en propre, sans avoir recours Ă  un prestataire extĂ©rieur pour dĂ©livrer les produits achetĂ©s. Responsable de la gestion et de l’organisation de livraisons pour l’ensemble des IntermarchĂ© de la zone, le magasin de Port du Canal propose Ă©galement le retrait en magasin des commandes effectuĂ©es en ligne, mĂȘme s’il ne dispose pas de drive cf. supra. Si l’organisation de Monoprix est moins complexe un seul magasin sur l’aire urbaine, l’enseigne a retenu la mĂȘme stratĂ©gie d’intĂ©gration qu’IntermarchĂ©, Ă  la diffĂ©rence que le service a Ă©tĂ© externalisĂ© et confiĂ© Ă  un prestataire extĂ©rieur. Cette intĂ©gration des diffĂ©rentes fonctions du commerce en ligne et en magasin montre l’émergence d’une vĂ©ritable hybridation Rallet, 2001 ou stratĂ©gie multicanal voire transcanal de la part de ces enseignes Moati, 2009 ; Poirel et Fernandez, 2008. 14Au-delĂ  de ces formes intĂ©grĂ©es, deux cas plus singuliers Ă©mergent dans l’aire urbaine dijonnaise. Le premier est celui de GĂ©ant Casino. Le magasin de ChenĂŽve dans le sud de l’agglomĂ©ration constitue le point de distribution pour le site de vente en ligne de l’enseigne alors que seul le magasin de Fontaine-LĂšs-Dijon offre la livraison Ă  domicile pour les achats faits en magasin. Il semble que le magasin de ChenĂŽve ne souhaite pas offrir de service de livraison Ă  domicile pour les achats effectuĂ©s en magasin. Le magasin de Fontaine-LĂšs-Dijon n’a pas nĂ©cessairement une volontĂ© plus forte d’offrir ce service qui n’est mĂȘme pas signalĂ© sur le site web de son enseigne. Pour autant, un prestataire, Maxi’M Services, porte ce service dans le cadre d’un accord dĂ©jĂ  ancien. Le magasin n’y est que trĂšs peu engagĂ©, voire complĂštement absent, puisque le logo ou le nom de l’enseigne n’apparaĂźt jamais sur le matĂ©riel de promotion affichettes et prospectus, la camionnette de livraison, les uniformes des livreurs ou les bons de livraison. Pour le magasin, l’intĂ©gration de la livraison Ă  la politique commerciale est impensĂ©e, au point que le prestataire offre la prĂ©paration des commandes passĂ©es par courriel ou tĂ©lĂ©phone. Il se place ainsi en concurrence directe avec l’offre de vente en ligne de l’enseigne assurĂ©e par le magasin de ChenĂŽve. Le second cas, plus original, d’un service de livraison Ă  domicile non intĂ©grĂ©e entre vente en magasin et vente en ligne est celui offert par une auto entrepreneuse en services d’aide Ă  la personne. Elle aide des personnes Ă  faire leurs courses, en les accompagnant ou en allant les faire Ă  leur place. Ayant accompagnĂ© plusieurs fois des personnes au magasin Super U de Talant, elle a demandĂ© l’autorisation de pouvoir apposer une affichette en arriĂšre-caisse pour proposer ses services liĂ©s Ă  la livraison des courses, ce qui lui a Ă©tĂ© accordĂ©. Elle a indiquĂ© lors de l’entretien qu’elle Ă©tait susceptible d’offrir ce service dans toutes les grandes surfaces de l’aire urbaine dijonnaise. 15En somme, Ă  Dijon et ses alentours, l’offre de livraison Ă  domicile de produits alimentaires Ă  partir des GSA en magasin ou en ligne s’avĂšre faiblement dĂ©veloppĂ©e. Seules quelques enseignes spĂ©cialisĂ©es dans le store picking ont investi ce secteur. Trois d’entre elles ont optĂ© pour une gestion intĂ©grĂ©e de la livraison Ă  domicile de leurs produits. Cette option peut ĂȘtre vue comme le rĂ©sultat d’une politique plus ou moins homogĂšne au sein d’un groupe propriĂ©taire en propre de ses surfaces de vente Monoprix et GĂ©ant Casino ChenĂŽve pour la vente en ligne ou d’un ensemble de magasins franchisĂ©s appartenant aux mĂȘmes propriĂ©taires IntermarchĂ© [5]. Ces magasins disposent d’une taille suffisamment critique pour proposer un tel service et amortir les coĂ»ts associĂ©s. Pour Super U, les magasins sont possĂ©dĂ©s par des commerçants propriĂ©taires de leurs magasins et associĂ©s au sein d’une coopĂ©rative rĂ©gionale. Dans l’aire urbaine, 10 magasins de l’enseigne sont prĂ©sents et sont aux mains de 7 propriĂ©taires diffĂ©rents. PrĂ©sentant des chiffres d’affaires et des zones de chalandises diffĂ©rentes, il leur est vraisemblablement difficile de proposer un service de maniĂšre intĂ©grĂ©e. En l’absence d’une politique d’enseigne forte en la matiĂšre GĂ©ant Casino Fontaine-LĂšs-Dijon ou d’une taille critique nĂ©cessaire pour proposer ce service Super U, des prestataires extĂ©rieurs dĂ»ment identifiĂ©s proposent la prestation aux consommateurs et sont rĂ©munĂ©rĂ©s par eux. Les magasins dans lesquels ces prestataires sont les plus visibles sont justement ceux qui ne proposent pas eux-mĂȘmes la livraison Ă  domicile et qui bĂ©nĂ©ficient donc d’une complĂ©mentaritĂ© de service sans avoir Ă  investir. Les entretiens et observations de terrain montrent bien que ce partenariat est essentiellement tacite et flou, fruits d’arrangements informels locaux. DĂšs lors, le service proposĂ© apparaĂźt fragile et sa pĂ©rennitĂ© est moins livraison Ă  domicile ou un service pour des clientĂšles prĂ©cisĂ©ment ciblĂ©es16Si l’offre de livraison Ă  domicile de l’aire urbaine est limitĂ©e, avant de dĂ©terminer les pĂ©rimĂštres desservis et l’impact de ce service sur l’accessibilitĂ© aux produits alimentaires des territoires, il est important de saisir Ă  quelle clientĂšle tentent de s’adresser les distributeurs. Selon les populations concernĂ©es, certains territoires seraient de facto mieux desservis que d’autres. En l’occurrence, la livraison Ă  domicile Ă  partir de la vente en magasin ou de l’achat en ligne entre dans une stratĂ©gie servicielle mise en place par les enseignes et s’adresse Ă  plusieurs publics cibles, Ă  savoir les personnes dĂ©pendantes et les familles avec enfants. Lorsqu’on les interroge, les acteurs de la livraison Ă  domicile de l’aire urbaine dijonnaise dĂ©signent les personnes ĂągĂ©es et/ou Ă  mobilitĂ© rĂ©duite comme leur cible principale pour les livraisons effectuĂ©es Ă  partir des grandes surfaces. Si ces mĂ©nages sont parmi les principaux utilisateurs de la livraison Ă  domicile, ils le font plutĂŽt Ă  partir de la vente en magasin, Ă©lĂ©ment important dans leur sociabilitĂ© Barth et Anteblian, 2010. Leur part dans la clientĂšle de la vente en ligne n’a pas pu ĂȘtre dĂ©terminĂ©e mais elle est vraisemblablement faible, voire inexistante. Cette hypothĂšse dĂ©coule des rĂ©sultats d’autres enquĂȘtes, en France ou Ă  l’étranger, qui mettent en Ă©vidence le faible recours des personnes ĂągĂ©es Ă  la vente en ligne Berret, 2008 du fait d’un usage moins important, mĂȘme si en constante progression, de l’ordinateur et donc d’Internet au sein des tranches d’ñges les plus ĂągĂ©es Bigot et Croutte, 2011. AprĂšs les personnes ĂągĂ©es, les mĂ©nages sans voiture sont les principaux utilisateurs dĂ©signĂ©s de la livraison Ă  domicile Ă  Dijon, alternative Ă  des approvisionnements frĂ©quents et rĂ©guliers ou au transport difficile d’une grande quantitĂ© de produits fragiles, pĂ©rissables, sensibles au respect de la chaĂźne du froid, etc.. Ces deux segments qui peuvent se recouper sont les cibles privilĂ©giĂ©es des prestataires comme celui du Super U de Talant. En effet, ce prestataire propose des services Ă  la personne dont la livraison des courses mais il peut aussi s’agir d’un accompagnement plus que du transport de marchandises. Le service proposĂ© relĂšve alors principalement de la prise en charge de la dĂ©pendance et du handicap dans le cadre d’un maintien Ă  domicile autonome. Dans le cadre de ce partenariat tacite, Super U Talant est gagnant puisque le service de livraison est proposĂ© dans son magasin sans qu’il ait Ă  le financer. En l’occurrence, les consommateurs et les pouvoirs publics s’en chargent pour lui Ă  travers la prise en charge de la dĂ©pendance. 17L’autre catĂ©gorie principale ciblĂ©e est les familles avec enfants qui sont Ă  la fois des utilisateurs privilĂ©giĂ©s de la vente en ligne et de la livraison Ă  domicile Ă  partir de la vente en magasin car elles achĂštent, en gĂ©nĂ©ral, de plus gros volumes que les autres catĂ©gories de mĂ©nages et permettent aux distributeurs et livreurs de rĂ©aliser des Ă©conomies d’échelles. Monoprix en fait clairement l’une de ses cibles principales. Pour ce magasin situĂ© en plein cƓur du centre-ville de Dijon, une partie importante de ses clients vient Ă  pied et a de petits volumes d’achats. La livraison Ă  domicile a pour objectif d’attirer des familles qui habitent dans le centre et se rendent dans les grandes surfaces pĂ©riphĂ©riques pour leurs courses car ces magasins sont plus accessibles en voiture. Le tarif de la livraison Ă  domicile est ainsi dĂ©gressif avec le montant d’achat, que ce soit pour la vente en ligne ou la vente en magasin, afin d’inciter les mĂ©nages avec enfants Ă  acheter dans ce magasin ou sur le cybermarchĂ© de l’enseigne. D’autres acteurs du marchĂ© dijonnais appliquent des politiques tarifaires diffĂ©rentes qui favorisent la livraison en grandes quantitĂ©s. Ainsi, IntermarchĂ© a un tarif unique pour la livraison Ă  domicile, quel que soit le montant commandĂ© ou la distance Ă  parcourir, ce qui incite Ă  commander plutĂŽt de grands volumes de marchandises. Pour les prestataires extĂ©rieurs prĂ©sents au GĂ©ant Casino de Fontaine-LĂšs-Dijon et au Super U de Talant, les tarifs de livraison augmentent avec le volume transportĂ©, en particulier pour les packs de boissons. Une journĂ©e d’observation participante suivi de livraisons avec le prestataire du GĂ©ant Casino de Fontaine-LĂšs-Dijon vente en magasin montre que les frais supplĂ©mentaires ne sont jamais demandĂ©s au client. Les tarifs les plus Ă©levĂ©s et/ou non dĂ©gressifs de livraison Ă  domicile sont appliquĂ©s lorsque les magasins qui offrent ce service n’en sont pas Ă  l’origine et n’en font pas un outil de dĂ©veloppement. 18Les horaires de livraison dĂ©terminent Ă©galement Ă  quelle clientĂšle les services proposĂ©s conviennent le mieux et dont ils sont la cible. Par exemple, pour les magasins IntermarchĂ©, les livraisons Ă  domicile peuvent avoir lieu toute la semaine du lundi au vendredi jusqu’à 17h30 au plus tard. Ces horaires ne permettent pas de viser une clientĂšle large et ciblent prioritairement les personnes ĂągĂ©es ou inactives. Pour les mĂ©nages biactifs, notamment avec enfants, ces horaires sont moins compatibles avec leurs propres contraintes temporelles temps professionnels et scolaires. Pour cette raison, Monoprix et GĂ©ant Casino ont des plages de livraison qui s’étendent jusqu’à 21h en semaine et qui ont lieu le samedi. Si les horaires sont plus Ă©tendus, certaines enseignes qui proposent la vente en ligne tendent aussi Ă  favoriser la promotion du retrait en magasin ou en drive auprĂšs de ce type de public. En effet, pour IntermarchĂ© retrait en magasin et GĂ©ant Casino drive, les courses commandĂ©es sont rĂ©cupĂ©rables tous les jours, de 9h Ă  19h ou 20h, soit sur des plages beaucoup plus Ă©tendues que la livraison Ă  domicile. Les enseignes jouent sur deux tableaux complĂ©mentaires. Avec la vente en ligne, ils proposent aux mĂ©nages biactifs une alternative Ă  la pĂ©nibilitĂ© associĂ©e Ă  des achats corvĂ©es De Coninck 2010, plus facilement substituables par des courses faites en ligne. Mais, le manque de disponibilitĂ© des mĂ©nages biactifs rend plus difficile, du point de vue logistique, l’organisation d’une livraison Ă  domicile pour des volumes importants comme les courses hebdomadaires et plus particuliĂšrement dans les espaces moins denses comme le pĂ©riurbain. En effet, cela suppose d’effectuer les livraisons sur des crĂ©neaux courts ou Ă  des heures exactes et en dehors des horaires standards de travail, Ă  savoir le soir ou/et les week-ends. Or, une telle organisation logistique s’avĂšre trĂšs coĂ»teuse pour les distributeurs contrairement Ă  des livraisons avec des fenĂȘtres temporelles plus larges ou sans crĂ©neaux horaires Gevaers et al., 2011. Outre la mauvaise perception d’une livraison inattendue, elle est d’autant plus difficile Ă  mettre en place pour le distributeur qu’elle suppose un respect de la chaĂźne du froid et la mise en place de dispositifs comme des consignes Ă  compartiment rĂ©frigĂ©rĂ© qui sont coĂ»teuses. Une autre stratĂ©gie Ă©merge pour rĂ©duire au maximum la prise en charge du dernier kilomĂštre. En jouant sur les pratiques des consommateurs en quĂȘte permanente d’instantanĂ©itĂ©, les distributeurs alimentaires tendent Ă  favoriser des modes de distribution hors domicile comme le drive Gasnier, 2007. Ils Ă©vitent ainsi de nombreux coĂ»ts inhĂ©rents Ă  la desserte de territoires peu denses Boyer et al., 2009 ; Punakivi et Saranen, 2001 en argumentant sur le coĂ»t moindre du systĂšme pour le consommateur qui trouve toujours trop Ă©levĂ©s les frais de livraison liĂ©s Ă  l’achat en ligne en gĂ©nĂ©ral et Ă  l’épicerie en ligne en particulier [6] Bitoun, 2009. Ce faisant, pour IntermarchĂ© et GĂ©ant Casino, avec le drive, les consommateurs restent en charge du dernier kilomĂštre. 19Au final, pour les magasins qui proposent des services de livraison Ă  domicile, les cibles visĂ©es sont avant tout les personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite, dĂ©pendantes d’autrui pour rĂ©aliser leurs courses et qui prĂ©fĂšrent a priori se rendre en magasin puis se faire livrer. Leur seconde cible, les familles avec enfants, n’a pas forcĂ©ment une stratĂ©gie unique et peut alterner entre achats en magasin et achats en ligne, livraison Ă  domicile et rĂ©cupĂ©ration des courses en drive. Dans les deux cas, les populations ciblĂ©es sont prĂ©sentes dans l’ensemble du territoire investiguĂ©. Les familles avec enfants reprĂ©sentent un idĂ©al-type des mĂ©nages pĂ©riurbains et les personnes ĂągĂ©es y sont en constante augmentation en vertu du vieillissement de ces espaces Berger et al., 2010. Outre la faiblesse de l’offre proposĂ©e, malgrĂ© une clientĂšle diversifiĂ©e et prĂ©sente dans tous les types de territoires, les enseignes tendent Ă  desservir de maniĂšre inĂ©gale les diffĂ©rents territoires de l’aire urbaine pĂ©rimĂštre desservi du bricolage Ă  l’évitement des territoires les moins denses20En observant dans un premier temps les territoires desservis par les cybermarchĂ©s, on voit que la somme de leurs pĂ©rimĂštres de livraison voir carte 1 ne permet de couvrir que 25% de la surface de l’aire urbaine, mais touche plus de 80% de sa population. Un nombre trĂšs supĂ©rieur de communes bĂ©nĂ©ficie directement de l’offre des cybermarchĂ©s par rapport Ă  l’offre des GSA. Cela se traduit par un indice de Theil qui est de 0,6 pour les cybermarchĂ©s contre 1,2 pour les GSA, traduisant une concentration statistique plus faible. Cependant, lorsque l’on mobilise la mĂ©thode du plus proche voisin, on observe que la dispersion gĂ©ographique des cybermarchĂ©s est Ă©quivalente Ă  celle des GSA, avec un indice de R de 0,5 pour les premiers et 0,4 pour les 1Les zones de livraison des cybermarchĂ©sLes zones de livraison des cybermarchĂ©s21Le pĂ©rimĂštre le plus Ă©tendu est celui de MesCoursesCasino qui englobe 77% de la population pour seulement 20% de la surface, et le plus rĂ©duit est celui de Monoprix avec 70% de la population et 14% de la surface. DĂšs lors, les pĂ©rimĂštres de livraison des cybermarchĂ©s se chevauchent fortement. En effet, ils englobent toutes les communes du pĂŽle urbain, c’est-Ă -dire les communes les plus peuplĂ©es. Outre leur niveau de peuplement, le choix de ces communes est aussi liĂ© au fait que les pĂ©rimĂštres retenus sont centrĂ©s autour de leurs points de distribution respectifs, tous situĂ©s Ă  Dijon ou dans une commune limitrophe. Ce choix logistique vise Ă  minimiser les distances Ă  parcourir pour livrer les clients comme en tĂ©moignent les ajustements effectuĂ©s par TĂ©lĂ©market devenu depuis UTelemarket en Île-de-France. À la fin des annĂ©es 1990, son premier entrepĂŽt logistique Ă©tait situĂ© Ă  Rungis alors que l’essentiel de sa clientĂšle se situait dans Paris, 15 km plus loin. Cette localisation s’est rapidement avĂ©rĂ©e trop Ă©loignĂ©e. Ainsi, entre 1999 et 2001, l’entrepĂŽt a changĂ© deux fois de localisation pour se rapprocher progressivement de Paris Colin, 2001. 22Par consĂ©quent, les zones pĂ©riphĂ©riques de l’aire urbaine restent en dehors de la zone de livraison car elles sont trop Ă©loignĂ©es du point de distribution et comprennent peu de clients potentiels. Pour certains e-marchands qui promettaient la desserte de territoires ruraux, l’argument publicitaire s’avĂšre mensonger puisque, contrairement Ă  son slogan, l’enseigne citĂ©e en introduction dessert seulement 6 communes de l’aire urbaine dijonnaise et aucune d’entre elles n’est pĂ©riurbaine. Si les autres enseignes proposent des aires de livraison plus Ă©tendues, la promesse d’un accĂšs sans contrainte de transport Ă  une offre Ă©quivalente Ă  une GSA reste impossible dans la plupart des communes de l’aire urbaine dijonnaise. De plus, la livraison Ă  domicile par les cybermarchĂ©s tend Ă  renforcer les inĂ©galitĂ©s d’accĂšs au commerce des communes pĂ©riurbaines par rapport aux communes du pĂŽle urbain. Ce dernier bĂ©nĂ©ficie dĂ©jĂ  des principales implantations des grandes surfaces alimentaires du centre et des principales zones commerciales d’entrĂ©e de ville. DĂ©sormais, il profite aussi de la livraison Ă  domicile des cybermarchĂ©s. Pour autant, un certain nombre de communes de la premiĂšre couronne pĂ©riurbaine sont incluses dans le pĂ©rimĂštre de la livraison Ă  domicile, ce qui amĂ©liore leur accĂšs aux produits alimentaires, en particulier pour les populations les moins mobiles. Pour les communes de la seconde couronne pĂ©riurbaine dijonnaise, l’inclusion dans un pĂ©rimĂštre de livraison Ă  domicile pourrait avoir lieu si le point de distribution Ă©tait basĂ© dans une grande surface d’une zone commerciale pĂ©riphĂ©rique plutĂŽt que dans une grande surface du centre. Ainsi, Ă  dĂ©faut d’un magasin dans le centre, GĂ©ant Casino assure la distribution des ventes de son cybermarchĂ© Ă  partir de son magasin de ChenĂŽve, au sud du pĂŽle urbain. Cela lui permet d’inclure de nombreuses communes du sud de l’aire urbaine dans son pĂ©rimĂštre de livraison, mais renchĂ©rit probablement d’autant le coĂ»t des livraisons dans la commune de Dijon et dans la partie nord du pĂŽle urbain. Toutefois, on peut douter que le marchĂ© dijonnais soit suffisamment important pour permettre une organisation par secteur de la livraison Ă  domicile des cybermarchĂ©s. 23Au-delĂ  d’un schĂ©ma concentrique autour des points de distribution, des excroissances se dessinent dans les pĂ©rimĂštres de livraison. Elles correspondent tout d’abord Ă  des zones de forte densitĂ©. Ensuite, les zones de livraison s’étirent le long des principaux axes routiers radiaux, par exemple dans l’ouest de l’aire urbaine le long de l’autoroute A38, oĂč IntermarchĂ© livre jusqu’à 23 kilomĂštres de son point de distribution. Enfin, les codes postaux modĂšlent Ă©galement les pĂ©rimĂštres de la livraison pour des questions de facilitĂ© d’apprĂ©ciation par la clientĂšle de leurs zones de livraison, Monoprix et Casino utilisent les codes postaux qui indiquent au client si une commune peut ĂȘtre livrĂ©e ou non. Ce choix a pour effet d’ajouter Ă  leurs pĂ©rimĂštres de livraison des groupes de communes dont certaines sont relativement Ă©loignĂ©es du point de distribution et affichent de trĂšs faibles densitĂ©s. Par exemple, dans le secteur nord-ouest de Dijon encadrant la route D971, le code 21121 correspond Ă  sept communes diffĂ©rentes Ahuy, Daix, Darois, Étaule, Fontaine-LĂšs-Dijon, Hauteville-LĂšs-Dijon et Val-Suzon. Si certaines communes sont limitrophes ou Ă  proximitĂ© immĂ©diate de Dijon Ahuy, Daix, Fontaine-LĂšs-Dijon et Hauteville-LĂšs-Dijon, celle de Val Suzon la plus Ă©loignĂ©e de Dijon, Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-ouest, est situĂ©e Ă  17 kilomĂštres par la route du centre de Dijon et du magasin Monoprix et Ă  plus de 20 kilomĂštres du magasin GĂ©ant Casino de ChenĂŽve. 24Les pĂ©rimĂštres de livraison Ă  domicile sont Ă©galement marquĂ©s par l’absence d’extension Ă  l’est du pĂŽle urbain et particuliĂšrement au sud-est, dans la plaine de la SaĂŽne. Cette partie du pĂ©riurbain dijonnais affiche pourtant de plus hauts niveaux de densitĂ© car elle comporte de petites unitĂ©s urbaines, telle que Genlis et ses 15000 habitants situĂ©e Ă  20 kilomĂštres de Dijon et bien reliĂ©e par la route. L’absence de ce secteur dans les pĂ©rimĂštres de livraison Ă  domicile peut s’expliquer par la prĂ©sence de plusieurs grandes surfaces dans cette zone. Ainsi, les cybermarchĂ©s en dehors du cƓur de l’agglomĂ©ration chercheraient Ă  Ă©viter la concurrence des grandes surfaces locales. Un autre facteur pourrait ĂȘtre le plus faible niveau de revenu dans cette partie de l’aire urbaine, en particulier par rapport Ă  sa partie ouest. Le pĂ©rimĂštre de livraison du cybermarchĂ© d’IntermarchĂ© englobe les communes qui connaissent une forte concentration de cadres Ă  l’ouest et au nord de Dijon. Les extensions du pĂ©rimĂštre de livraison Ă  domicile le long de l’A38 Ă  l’ouest et entre la D974 et l’A31 au nord relĂšvent de cette logique voir carte 1. Le pĂ©rimĂštre de la livraison Ă  domicile d’IntermarchĂ© offre aux cadres une rĂ©duction de la distance d’accĂšs plus importante que pour les autres catĂ©gories [7]. Ce n’est pas le cas des pĂ©rimĂštres de livraison Ă  domicile des cybermarchĂ©s de Casino et Monoprix qui ne semblent pas plus favoriser les cadres que les autres catĂ©gories de mĂ©nages. Alors que le positionnement plus haut de gamme de ces deux enseignes, et en particulier de Monoprix, par rapport Ă  IntermarchĂ©, aurait dĂ» les inciter Ă  favoriser en premier lieu les cadres. 25Pour les achats effectuĂ©s en magasin, les aires de livraison voir carte 2 sont plus petites que celles de la vente en ligne, Ă  l’exception de celle d’IntermarchĂ© qui est identique. Les livraisons offertes en sortie de caisse sont, par nature, plus imprĂ©visibles et plus urgentes. Elles doivent ĂȘtre traitĂ©es dans l’heure alors que les livraisons pour la vente en ligne sont programmĂ©es au moins vingt-quatre heures Ă  l’avance. De ce fait, les aires de livraison tendent Ă  ĂȘtre plus restreintes pour disposer de marges de manƓuvre en cas de surcroĂźt d’activitĂ© ou de destinations trop divergentes. L’autre caractĂ©ristique forte des aires de livraison pour les achats effectuĂ©s en magasin est leur dĂ©limitation floue. Que ce soit pour Monoprix ou pour GĂ©ant Casino, la seule indication donnĂ©e concerne un rayon d’une quinzaine de kilomĂštres autour du magasin sans savoir s’il s’agit d’une distance euclidienne ou d’une distance rĂ©seau. InterrogĂ© sur la desserte d’une commune Ă  la limite euclidienne des quinze kilomĂštres, le prestataire a une rĂ©ponse plutĂŽt affirmative, mais peu ferme, relative au retour d’expĂ©rience d’une premiĂšre livraison. Il se rĂ©serve la possibilitĂ© de refuser une autre livraison s’il estime avec l’expĂ©rience que cette destination est finalement trop Ă©loignĂ©e. Dans les faits, l’aire de desserte dĂ©finie par un rayon autour du magasin fait partie de l’accord avec le magasin et doit ĂȘtre thĂ©oriquement opposable au prestataire. Mais le mode de calcul de la distance y est-il prĂ©cisĂ© ? Par ailleurs, pour tous les livreurs, les demandes sont concentrĂ©es autour du magasin et les situations potentiellement litigieuses semblent rares, voire 2Les zones de livraison des GSA Ă  partir de la vente en magasinLes zones de livraison des GSA Ă  partir de la vente en magasin26Pour conclure, toutes enseignes confondues, le pĂ©rimĂštre de la livraison Ă  domicile d’achats alimentaires en magasin ou en ligne reste limitĂ© et centrĂ© autour de Dijon il s’étend peu au-delĂ  de l’agglomĂ©ration voir cartes 1 et 2. Les territoires pĂ©riurbains et les communes peu dotĂ©es en grandes surfaces alimentaires sont celles les moins desservies par la livraison Ă  domicile. De ce fait, les inĂ©galitĂ©s territoriales en termes d’accessibilitĂ© aux commerces se voient final, l’étude de la livraison Ă  domicile, de son organisation et des pĂ©rimĂštres desservis sur l’aire dijonnaise remet en cause la possibilitĂ© d’une accessibilitĂ© plus homogĂšne des produits alimentaires d’un territoire Ă  l’autre. Les distributeurs tendent Ă  favoriser les territoires les plus denses et les plus peuplĂ©s pour maximiser leur part de marchĂ© et rĂ©duire au maximum les coĂ»ts liĂ©s Ă  la desserte du dernier kilomĂštre. À l’heure actuelle, nous serions plutĂŽt face au renforcement de zones au dĂ©triment des territoires pĂ©riurbains peu denses ou ruraux plutĂŽt qu’à un maillage plus homogĂšne des territoires d’une aire urbaine Rallet, 2001. En termes d’usages d’Internet, ce constat va Ă  l’encontre d’un lien positif entre technologies de l’information et de la communication et Ă©talement urbain. 28Plusieurs arguments laissent Ă  supposer que cet Ă©tat de fait n’est pas encore figĂ© mĂȘme s’il n’est pas sĂ»r que l’accessibilitĂ© aux produits alimentaires des territoires dĂ©pendants de l’automobile s’amĂ©liore. À l’exemple de l’aire urbaine dijonnaise, d’une enseigne Ă  l’autre, le service proposĂ© n’est pas identique. Les zones desservies varient fortement selon la politique de l’enseigne en la matiĂšre et la capacitĂ© de cette derniĂšre Ă  la faire appliquer, notamment en fonction de la structure juridique des magasins magasin franchisĂ© isolĂ©, magasins franchisĂ©s aux mains du mĂȘme propriĂ©taire, magasins possĂ©dĂ©s en propre. Pour les cybermarchĂ©s ou les magasins, l’offre de livraison Ă  domicile Ă©volue parfois brusquement et les pĂ©rimĂštres de livraison tels qu’ils existent aujourd’hui ne sont pas nĂ©cessairement durables. En plus des accords locaux et tacites conclus par des magasins avec des prestataires extĂ©rieurs, les cybermarchĂ©s ne constituent pas forcĂ©ment une offre stabilisĂ©e. Ainsi, ils peuvent disparaĂźtre Ă  l’image du premier site de vente en ligne créé par Casino qui s’est relancĂ© quelques annĂ©es plus tard sur le crĂ©neau des cybermarchĂ©s Durand, 2010. Les pĂ©rimĂštres de livraison peuvent donc radicalement changer et voir leur taille Ă©voluer Ă  l’image d’Houra dont le pĂ©rimĂštre a Ă©tĂ© rĂ©duit ou de UTelemarket dont le sien n’a jamais augmentĂ© malgrĂ© plusieurs annonces en ce sens Gavaud, 2010 ; Durand et Senkel, 2007. Contrairement Ă  d’autres types de produits produits culturels, l’offre de produits alimentaires proposĂ©e principalement par les cybermarchĂ©s progresse peu. Le chiffre d’affaires des cybermarchĂ©s augmente lentement et, Ă  ce jour, aucun des cybermarchĂ©s ne s’est rĂ©vĂ©lĂ© durablement rentable Ranvier et Sury, 2009. L’offre existante reste donc fragile et la livraison Ă  domicile, qui reprĂ©sente l’un des postes de dĂ©penses les plus Ă©levĂ©s, n’a pas encore trouvĂ© son modĂšle en termes d’organisation ou d’étendue de son pĂ©rimĂštre en dehors des zones les plus denses. Cette absence de modĂšle est par ailleurs entretenue par l’émergence des drive ou des modes de retraits en magasins qui permettent aux enseignes de renoncer Ă  ce poste de dĂ©penses. Des ajustements sont probables dans les communes en marge des pĂ©rimĂštres, tandis que celles situĂ©es dans l’espace central peuvent avoir l’assurance d’un service continu et du choix entre plusieurs enseignes. Au final, Ă  moins d’une explosion de la demande des cybermarchĂ©s ou de la livraison Ă  domicile Ă  partir de l’achat en magasin, les inĂ©galitĂ©s de desserte des domiciles se renforceront si le service est laissĂ© aux seules mains des distributeurs. 29NĂ©anmoins, plusieurs arguments laissent supposer que les pouvoirs publics ont un rĂŽle potentiel Ă  jouer si on suppose que les choix de localisation des mĂ©nages Ă©volueront peu. En effet, lĂ  oĂč le service n’est pas proposĂ© Ă  partir de la vente en magasin comme de la vente en ligne, des initiatives individuelles tendent Ă  se substituer aux distributeurs. Transporteurs, services Ă  la personne rendent possible ce service en l’économisant aux magasins. De ce fait, clients et pouvoirs publics assument le coĂ»t financier de la livraison Ă  domicile. En effet, dans le cadre des dispositifs de prise en charge de la dĂ©pendance et la promotion des services Ă  la personne, les Conseils GĂ©nĂ©raux qui financent l’allocation personnalisĂ©e d’autonomie et donc la prise en charge de la dĂ©pendance des personnes ĂągĂ©es et/ou handicapĂ©es et le TrĂ©sor Public crĂ©dit d’impĂŽts pour les autres mĂ©nages participent plus ou moins directement Ă  la prise en charge du service. D’autres modalitĂ©s de desserte des territoires peuvent ĂȘtre imaginĂ©es comme l’installation de consignes rĂ©frigĂ©rĂ©es individuelles ou collectives pour permettre des livraisons non attendues, un partenariat avec un commerce de dĂ©tail local, etc.. Ces modalitĂ©s interrogent cependant sur leur prise en charge financiĂšre et le rĂŽle des pouvoirs publics locaux dans leur mise en place. À quel point pourront-ils ou voudront-ils participer Ă  l’émergence de telles solutions qui sont encore coĂ»teuses et qui peuvent ĂȘtre prises en charge par d’autres acteurs ?RemerciementsCette recherche a Ă©tĂ© financĂ©e par le Plan Urbanisme Construction Architecture dans le cadre du programme Du pĂ©riurbain Ă  urbain » et par le Conseil rĂ©gional de Bourgogne dans le cadre du Plan d’actions rĂ©gional pour l’innovation ». Notes [1] Par dĂ©finition, les Grandes Surfaces Alimentaires INSEE, 2010 regroupent l’ensemble des Ă©tablissements de commerce de dĂ©tail non spĂ©cialisĂ©s ou gĂ©nĂ©ralistes dont la superficie est supĂ©rieure Ă  400 m2 et qui rĂ©alisent une partie de leur chiffre d’affaires en produits alimentaires. Aussi appelĂ©es Grandes et Moyennes Surfaces, les GSA regroupent les supermarchĂ©s et les hypermarchĂ©s. Les supermarchĂ©s ont une superficie comprise en 400 et 2500 m2 et rĂ©alisent au moins 2/3 de leur chiffre d’affaires en alimentation. Les hypermarchĂ©s font entre 2500 et 15000 m2. Leur chiffre d’affaires est gĂ©nĂ©rĂ© pour 1/3 par des produits alimentaires. Les GSA se caractĂ©risent donc par un assortiment d’abord alimentaire mais proposent aussi un Ă©ventail plus ou moins large de produits non alimentaires. [2] Comptes sociaux Auchandirect 2008. [3] Créé en 1999, le site marchand de Carrefour a d’abord Ă©tĂ© appelĂ© Ooshop avant de repasser sous appellation Carrefour en 2009. LancĂ© en 1983 sur minitel puis en 1998 sur Internet par le groupe Galeries Lafayette, TĂ©lĂ©market est devenue une filiale de Super U en 2011 et a Ă©tĂ© rebaptisĂ© UtĂ©lĂ©market. Le site marchand de Cora inaugurĂ© en 2000 s’appelle toujours mais le nom de l’enseigne mĂšre est visible d’emblĂ©e sur le site. Les enseignes qui se sont lancĂ©es plus rĂ©cemment dans l’épicerie en ligne comme Auchan 2001, IntermarchĂ© 2004, Casino qui a ouvert un deuxiĂšme site marchand en nom propre en 2009 ou Monoprix dont le site propre a Ă©tĂ© lancĂ© en 2008 ont tout de suite optĂ© pour garder une rĂ©fĂ©rence claire Ă  l’enseigne dans leur nom de site. [4] Cette zone bĂ©nĂ©ficie de services de livraison Ă  domicile opĂ©rant dans un rayon limitĂ©, qui, le plus souvent, ne dĂ©passe pas les limites d’un quartier. [5] AprĂšs examen des fichiers SIRET des points de ventes, il apparaĂźt que les 5 magasins IntermarchĂ© qui proposent la livraison Ă  domicile sont en fait dĂ©tenus par le mĂȘme consortium de propriĂ©taires. [6] Peu importe la nature du produit achetĂ©. [7] En considĂ©rant que la distance d’accĂšs est nulle pour les mĂ©nages rĂ©sidant dans les communes comprises dans le pĂ©rimĂštre de livraison Ă  domicile du cybermarchĂ©. Pour les mĂ©nages rĂ©sidant en dehors de ce pĂ©rimĂštre la distance considĂ©rĂ©e est celle au supermarchĂ© le plus proche. Selon un Quotient rapportant l’accessibilitĂ© kilomĂ©trique aux cybermarchĂ©s par rapport Ă  celle aux supermarchĂ©s Q = [DISTANCEcadres,cybermarchĂ© / DISTmĂ©nages,cybermarchĂ©] / [DISTcadres,GSA / DISTmĂ©nages,GSA]Le cybermarchĂ© IntermarchĂ© offre un gain d’accessibilitĂ© par rapport Ă  l’offre de GSA toutes enseignes confondues 13% plus important pour les cadres que pour les autres PCS. BibliographieAugereau V., Curien R., Dablanc L., 2009, Les relais-livraison dans la logistique du e-commerce, l’émergence de deux modĂšles », Cahiers scientifiques du transport, Vol. 55, pp. 63-95. 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DĂ©couvrez dans ce guide quelques avantages dont vous bĂ©nĂ©ficiez une fois que vous adoptez les paniers repas. Avantages pratiques et Ă©conomiques du panier repas Le panier repas ou mieux, la livraison panier repas prĂ©sente de nombreux avantages pratiques pour les consommateurs. En effet, la rapiditĂ© du service ainsi que sa simplicitĂ© permettent au consommateur de gagner du temps. Ce dernier n’aura plus besoin de faire des emplettes au marchĂ© Ă  la recherche des condiments pour son menu. Aussi, les difficultĂ©s liĂ©es Ă  l’accessibilitĂ© des produits souvent marquĂ©s par les longues files d’attente seront dĂ©sormais conjuguĂ©es au passĂ©. À la livraison panier repas, le consommateur reçoit un panier contenant des ingrĂ©dients. À ceux-ci est ajoutĂ©e une fiche recette prĂ©sentant les astuces pour la prĂ©paration de votre repas. De ce fait, vous n’aurez pas besoin de vous casser la tĂȘte au cours de la prĂ©paration. L’idĂ©e de devoir rĂ©flĂ©chir chaque jour sur les recettes Ă  concocter est aussi Ă©cartĂ©e. D’un autre cĂŽtĂ©, vous pourrez rĂ©aliser quelques Ă©conomies sur vos revenus en vous Ă©pargnant des frais liĂ©s aux transports. Avantages mĂ©dicaux et nutritionnels du panier repas Un plus grand atout de la livraison panier repas est de vous permettre de bĂ©nĂ©ficier d’une parfaite santĂ©. GrĂące Ă  la consommation de produits bio 100 % certifiĂ©s, les mauvaises habitudes alimentaires ne font plus partie de votre quotidien. Vous n’ĂȘtes plus obligĂ© de consommer les repas riches en gras des fast-foods qui ruinent parfois votre santĂ©. MĂȘme avec un emploi du temps chargĂ© vous pouvez consommer un produit sain et exempt de toute contamination microbienne. En clair, les produits du panier repas sont adaptĂ©s aux personnes qui aimeraient prĂ©server leur santĂ©. Aussi, la consommation de ses produits vous permet de bĂ©nĂ©ficier d’une alimentation Ă©quilibrĂ©e et diversifiĂ©e. Ceci est important afin d’avoir un Indice de Masse Corporelle rĂ©pondant aux normes. Cependant, il faudra vous rapprocher des meilleurs fournisseurs sur internet ou en agences physiques pour bĂ©nĂ©ficier du bon panier repas bio. Les paniers repas disponibles en ligne L’avantage avec les paniers repas est que le client peut faire sa commande en ligne. Il suffira de faire la demande en ligne et de remplir le formulaire disponible. Au cours de l’opĂ©ration, il renseigne d’abord sur le type de repas dĂ©sirĂ©. Ensuite, il y ajoute le nombre de personnes devant consommer le repas. Ceci permettra d’évaluer Ă  l’avance la quantitĂ© d’ingrĂ©dients Ă  prĂ©parer et le prix qui sera affectĂ© Ă  cette derniĂšre. Il faudra Ă©galement renseigner sur votre rĂ©gime alimentaire habituel vĂ©gĂ©talien ou autre. De mĂȘme, il faudra dire si vous aimerez accompagner votre repas de petite collation comme les fruits, etc. Protection de vos commandes La livraison panier repas est faite 48 heures aprĂšs la commande. Pour la livraison, le fournisseur contacte son transporteur. Ce dernier pour la livraison transporte le panier repas dans un camion rĂ©frigĂ©rant spĂ©cial. Le but est de conserver les produits livrĂ©s et de les protĂ©ger contre toute attaque microbienne. L’opĂ©ration permettra Ă©galement d’éviter le changement brusque de tempĂ©rature du produit facilitant l’accĂšs microbien. Les paniers repas une option Ă©cologique Il faut savoir que le principe premier du panier repas est la protection et la sauvegarde de l’environnement. Ainsi, le client faisant une commande de la quantitĂ© exacte dĂ©sirĂ©e, il ne cuisine alors que des produits de saison. Ce faisant, il contribue Ă  la rĂ©duction de l’émission des gaz Ă  effet de serre. Les fournisseurs en ligne se ravitaillent en majoritĂ© chez des producteurs locaux. Le goĂ»t de la cuisine grĂące aux paniers repas Si vous habitez seul ou en famille le panier repas vous donne le plaisir de cuisiner. GrĂące Ă  celui-ci vous avez la possibilitĂ© de faire de nombreuses dĂ©couvertes dans le domaine de l’alimentation. Par suite, vous ressentez une certaine fiertĂ© lors de vos dĂ©gustations. Le panier repas offre quelques avantages qui garantissent la sĂ©curitĂ© alimentaire de ses consommateurs.

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